« Depuis mon enfance, j’ai toujours dessiné, tous les jours sans exception et partout, y compris sur les murs ! »
Michaël Cailloux, artiste qui fait mouche et adhérent
Depuis tout petit, Michaël Cailloux dessine, crée, invente.
À 45 ans, cet adhérent de l’AGA Picpus, parisien pur jus, puise son inspiration dans la nature, les fleurs, et surtout les insectes, qu’il décline sous de multiples formes et supports, pour de grandes marques, dans des livres ou des expositions à travers le monde.
Artiste, designer, créateur, illustrateur…
Encouragé par une maman fan du talent de son fils, Michaël Cailloux a compris très jeune que la création allait devenir son quotidien. « À l’école, mes notes étaient très bonnes et j’aurais pu aller dans une filière classique. Mais j’ai opté pour ce qui me plaisait : l’art, le dessin, la création », dit-il.
Une fois son diplôme supérieur d’arts appliqués obtenu à la célèbre école Duperré, il enchaîne les missions en indépendant puis fonde Atelier LZC, un studio de création, avec deux amies. « Cela a marché très vite, précise-t-il, nous travaillions avec de grandes marques comme Baccarat, Cartier ou encore Van Cleef & Arpels. » Des clients prestigieux, une dizaine de salariés : tout va bien pour sa petite entreprise mais Michaël se sent à l’étroit dans son costume de gestionnaire. L’envie de retrouver sa fibre artistique est plus forte et il quitte l’aventure pour se lancer en solo.
Apprendre à lâcher prise
« Avec le recul, c’était la bonne décision à prendre, analyse-t-il. Mais cela n’a pas été si facile car j’ai dû démarcher des clients, montrer mon travail, développer mon réseau pour donner de la visibilité à mes créations. Certes, c’est le lot de toutes les personnes qui sont à leur compte mais quand on est artiste, c’est peut-être plus difficile car il faut apprendre à montrer ce qu’on fait, à accepter le regard des autres et… aussi, qu’on puisse vous « détourner » vos idées ! »
Comme il faut bien vivre pour créer, Michaël occupe un job « alimentaire » le jour et suit des cours du soir, où il apprend les techniques du bijou et de la gravure. Et c’est à ce moment-là que sa carrière prend son envol. Lors d’une visite dans un musée à Paris, il découvre des peignes signés par René Lalique… exposés sur un mur.
C’est le déclic : il développe ses premiers « bijoux muraux », des insectes ou des plantes en cuivre, qu’on accroche au mur. La nature est au coeur de sa démarche artistique. On la retrouve sur toutes ses oeuvres, influencées par les cabinets de curiosité et l’Art Nouveau, des oeuvres extrêmement colorées et déclinées sur tous les supports, du papier-peint aux foulards, aux livres pour enfants en passant par du « motion design ».
Autant d’oeuvres à découvrir sur Internet et sur Instagram en particulier. « Le web est un allié formidable pour les artistes et plus généralement, pour tous ceux et celles qui sont à leur compte. C’est une vitrine de notre savoir-faire et une occasion unique de le montrer au monde entier. »
